Les CDDC

La compagnie intervient dans les collèges de l’Oise dans le cadre des Contrats Départementaux de Développement Culture. La compagnie propose un projet pédagogique en trois temps afin d’offrir aux élèves à la fois une initiation aux différentes techniques du jeu théâtral, une immersion dans un processus de création et une première expérience de la scène. Les propositions d’actions culturelles et artistiques sont menées par notre équipe de comédiens autour des différentes pièces de la Compagnie des Lucioles et autour d’auteurs ou de thématiques incontournables du spectacle vivant.

Découvrez les propositions d’ateliers de la compagnie pour l’année 2021/2022 :

Nos partenariats, année après année

2023/2024

Projet : projet théâtral autour de « Mon grand-père ce robot » de Sabine Revillet

Intervenante : Camille Richard

Responsables pédagogique : Nadège Cat et Pascale Garnier

Projet : explorations – clowns

Intervenant : Emilien Rousvoal

Responsable pédagogique : Martial Loucheron

 

2022/2023

Projet : Martin Brun de Pavloff

Intervenant : Emilien Rousvoal

Responsable pédagogique : Julie Fouet

Bilan de l’intervenante : Emilien Rousvoal : 

Le CDDC pour lequel j’ai eu la chance d’intervenir à Verberie est sans doute l’un des projets les plus conséquents de cette année. 

Le projet est porté par Julie Fouet, professeure de français, accompagnée par deux professeures de langue : Marie-Agnès Dufays et Olivia Fronia. Celles-ci, à chacune de mes interventions, m’ont chaleureusement accueilli, prêtes à construire un projet ambitieux et à porter, toujours dans la bonne humeur, les élèves vers le haut.

Deux classes de troisièmes sont choisies pour y participer. Les deux classes partent de l’étude d’un même texte : Matin Brun, de Franck Pavloff. Cette nouvelle décrit, en une dizaine de pages, la montée du totalitarisme par le changement radical de la société et du quotidien. À partir de cette étude, l’ambition du projet est de voir comment d’un même point, deux classes sont capables de construire des projets tout à fait différents. Ainsi, après une initiation au théâtre et plus largement aux arts vivants et au cinéma, les élèves sont amenés à choisir par eux-mêmes une forme qui se prête le plus possible à la retranscription de l’œuvre et de son esprit. Le premier groupe a décidé d’écrire et de créer une pièce de théâtre à choix multiples, reprenant différentes parties de Matin Brun, où le public déciderait du parcours des différents protagonistes. Des choix moraux s’offrent à eux à plusieurs étapes, certains menant vers le totalitarisme et d’autres vers la liberté. La seconde classe a choisi de réaliser un film d’horreur où le totalitarisme prend la forme d’une créature dans une course poursuite effrénée avec le personnage principal du livre.

Dès la première séance, les classes ont montré une véritable motivation à construire leur propre leur vision de la nouvelle. Toujours à l’affût et portés par l’énergie du groupe et des professeures, pour les élèves tout s’est très vite dessiné et mis en place. Chaque séance présentait des avancées par bond mais également des obstacles dans la cohérence, l’écriture et la forme que prenaient les deux projets. Pourtant, la force présente dans chaque groupe, leur cohésion indéniable, a su surpasser les doutes, les timidités également et tous, sans exception, se sont donnés grandement dans la construction du court-métrage ou de la pièce.

En fin de parcours, après cinq séances sous haute énergie créative, des présentations des deux groupes ont eu lieu devant plusieurs classes du collège, réunissant près de trois cent personnes dans le gymnase. Pourvu d’un écran de cinéma et d’une scène de théâtre, le lieu est idéal pour mener à bien ce CDDC. Heureux des présentations, les élèves ont eu un succès retentissant auprès des camarades et professeurs, dont les professeures du projet, très fières d’avoir pu participer à celui-ci. Je crois, pour ma part, que ce projet fera toujours parti de ces interventions emblématiques que l’on oublie difficilement, tant par son énergie positive constante qu’un rendu de travail, en une vingtaine d’heures au total, particulièrement minutieux et de qualité.

 

Bilan de la responsable pédagogique : Julie Fouet :

Emilien est intervenu chez nous auprès de deux classes de 3e afin de monter un projet en parallèle à partir de la nouvelle Matin brun de Pavloff. L’intérêt du travail était de démontrer l’importance des choix en faisant débuter les deux classes à partir des mêmes consignes (rendre compte de la lecture de la nouvelle) et en les laissant libres de partir dans toutes les directions. En cinq séances seulement, Emilien a parfaitement géré cette mission et chaque classe a pu explorer des choses tout à fait différentes afin de produire deux résultats bien distincts (un court métrage horrifique et une pièce de théâtre à choix multiples avec l’interaction du public). Emilien a été particulièrement attentif aux sensibilités et aux idées des élèves, les guidant avec souplesse et leur apportant l’aide matérielle et technique dont ils manquaient. Leurs productions ont été présentées devant un public de 300 personnes dans une vraie salle de spectacle et sur grand écran pour le film. Les élèves ont fait preuve d’implication et de solidarité. Une grande partie présentera d’ailleurs ce travail à l’oral du Brevet. Merci Emilien.

Projet : ADN Home Movie, il a beaucoup souffert Lucifer

Intervenante : Alice Benoît

Responsable pédagogique : Celiane Jacques Bourguigon

Projet : élèves Ulis

Intervenant : Emilien Rousvoal

Responsable pédagogique : Sophie Baranowski

Bilan de l’intervenant : Emilien Rousvoal

C’est dans une grande convivialité que je suis accueilli par Sophie Baranowski, en charge de la classe Ulis, au collège Jean-Paul II de Compiègne et deux professeurs accompagnants. Le projet avec la classe est de travailler la mise en scène d’un scénario, écrit par Madame Baranowski, en vue de le réaliser avec une équipe de tournage par la suite.

Les élèves, bien que présentant des difficultés scolaires et parfois d’attention, ont su créer avec efficacité différents tableaux retranscrivant l’histoire du cinéma. Dans les anciens locaux du collège, un ancien internat laissé à l’abandon, une scène de film d’horreur a vu le jour, tandis que nous nous sommes emparés de plusieurs salles de classes, de la salle des professeurs et d’une chapelle pour le reste des scènes, en film d’époque, muet et contemporain.

Avec leurs professeurs et moi-même, les élèves se sont saisi du texte rapidement afin de se concentrer sur le jeu d’acteur et la scénographie dans les différents lieux. Nous avons donc approfondi ensemble les nuances de la langue, des émotions, pour travailler sur le lâcher-prise et les situations de jeu. Il était important, à nos yeux, que chaque élève établisse des repères solides afin d’être prêt à passer sereinement les scènes devant la caméra. Une présentation de leur création aura lieu à la fin du mois de juin.

Le travail a été intense sur l’ensemble des interventions, et tous y ont mis une motivation évidente et continue. La session filmée, d’après la professeure, s’est bien déroulée également. Les élèves, l’équipe et moi-même ressortons heureux des moments passés ensemble et de la créativité dont tout le monde a su faire preuve en une vingtaine d’heure. Je garde un très beau souvenir de ces interventions.

Projet : le médecin malgré lui

Intervenant : Emilien Rousvoal

Responsable pédagogique : Sarah Topeglo

Bilan de l’intervenant : Emilien Rousvoal 

J’ai été accueilli au collège de Betz dans une ambiance de travail joyeuse et motivante afin d’étudier, avec une classe de sixième, Le Médecin malgré lui, de Molière, lors d’un CDDC. La professeure de français, Sarah Topeglo, a motivé l’ensemble de sa classe avant mon arrivée. Ensemble, ils ont choisi les scènes à créer lors de mon intervention, la répartition des rôles se faisant dès mon arrivée.

Sur trois journées entières consécutives, les élèves ont su se saisir de plus de la moitié de l’œuvre de Molière, apprendre leur texte, en deux soirées et pendant les répétitions, afin de livrer une prestation de près de quarante minutes devant deux classe et l’atelier-théâtre du collège. Comme de véritables forces vives, autant concentrées que prêtes à travailler sans relâche, chacune des personnes impliquées dans le projet a su se montrer autonome et force de proposition. La création des scènes s’est faite parfois en groupe entier, pour les plus grande scènes, parfois avec que deux ou trois élèves, dans une salle à part, souvent avec les plus timides, afin de les mettre en confiance avant de présenter un travail devant d’autres élèves. Tout a fonctionné comme une machine parfaitement calibrée, organique, où ceux ayant déjà créé leur scène, avec leur professeure ou moi, commencent à créer les futures scènes, réviser leur texte et faire apprendre des textes à ceux ayant plus de difficultés. 

Une énergie sans pareille se dégageait de ce projet, où les récréations étaient de courts moments de repos avant de repartir dans la création. Toute la solidarité et la bienveillance de la classe sous le regard avisé de leur professeure se ressentait sur ces trois jours.  C’était un temps fort intense et concentré dans le temps, où l’on ressortait en voulant continuer de travailler encore, tout en appréciant grandement le repos de fin de projet. La présentation du travail en fin de parcours a été saluée de maintes fois, par les professeurs présents, les élèves qui en redemandaient, Mme Topeglo émue et des personnes de la direction touchées de voir tant d’effort fournis. Pour ma part, ce fut une petite bulle d’énergie qui donne envie de créer et qui prouve que le temps fort sur des jours en continu peut réellement porter très haut une classe motivée.

2021/2022

Atelier théâtral autour des oeuvres de Molière

Responsable pédagogique : Eugénie Rouet-Leduc
Intervenant : Émilien Rousvoal

 

Bilan de l’intervenant Émilien Rousvoal : 

Le CCDC de Maignelay-Monitgny s’est déroulé sur deux journées entières, séparées d’une semaine, avec représentation le second jour. L’atelier consiste à créer une pièce au croisement des langues et des auteurs, alliant le théâtre anglais et français.
Un élève ukrainien, réfugié, s’est joint à la classe en cours d’année et est intégré au projet. Il ne parle qu’anglais et ukrainien, ce qui a rajouté, en amont, un certain doute sur son intégration. Pourtant, son énergie débordante a quasiment porté la classe entièrement, il était un exemple pour les autres en terme de lâcher-prise et d’improvisation. Par son biais, nous avons réussi à conduire les autres à incarner des personnages délirants, loin de leur réalité.
La représentation s’est faite le soir du second jour, où la prise de marque dans le réfectoire s’est faite quelques heures avant de présenter. Les parents étaient au rendez-vous, les élèves ne tenaient pas trop en place avec le stress et quelques exercices de concentrations ont assez peu changé la donne. Pour certains, la présence du public est un véritable frein et, heureusement, ils ont su s’appuyer sur leurs camarades pour avancer dans la pièce, ignorer les regards et dérouler le texte et le jeu. Les spectateurs sont ressortis joyeux de la représentation, les rires se sont fait entendre et la mère de l’élève ukrainien était très émue et à remercier longuement chaque professeur du travail.

 

Projet : Les droits LGBTQ +

Responsable pédagogique : Jérémy Michel
Intervenant : Émilien Rousvoal

Responsable pédagogique : Pauline Demailly

 

Bilan de l’intervenant Émilien Rousvoal : 

L’atelier a lieu au collège Ferdinand BAC et est encadré par Jérémy MICHEL, professeur en arts plastiques.
Pour ce projet, les élèves ont pensé, écrit et interprété des scènes, chacune reposant sur une des lettres du sigle « LGBTQ+ ». J’interviens alors après la phase d’écriture, dans la recherche de personnages, de mises en scène et de nuances. En tant que regard extérieur, je guide aussi la réécriture des scènes pour faciliter le jeu au plateau.
Petit à petit, avec l’aisance de passer devant les camarades pour interpréter les personnages, les élèves ont trouvé un certain plaisir à jouer. Un noyau solide de comédiens s’est alors formé, pouvant reprendre des rôles, donner des idées aux autres, motiver les plus timides. Le jour de la représentation, les élèves participants sont arrivés au Ziquodrome de Compiègne pour répéter à partir de midi. C’était une journée très agréable, accompagnés par deux régisseurs performants qui ont réussi à retranscrire l’ambiance festive et de partage de la pièce. La salle, le soir, était comble, deux cent personnes sont venus assister à la restitution du travail. Les élèves ont su s’exprimer pleinement, faire participer le public, répondre à la demande de partage, d’ouverture et de tolérance du projet.

2020/2021

Projet : Si le conte m’était conté

Intervenants : Émilien Rousvoal et Basile Yawanké

Responsable pédagogique : Caroline Anglade

Projet : La méfiance est un art

Intervenants : Julie Fortini

Responsable pédagogique : Julie Fouet

Projet autour de la période du Moyen-Âge

Intervenant : Arnaud Gagnoud

Responsable pédagogique : Martine Dhenin

Projet autour de la période du Moyen-Âge

Intervenant : Arnaud Gagnoud

2019/2020

Atelier : Autour des Fourberies de Scapin de Molière

Responsable pédagogique : Aude Vecchuitti-Vernet (Français)
Intervenante : Agathe Vandame

Atelier autour des Fourberies de Scapin de Molière

Responsable pédagogique : Eugénie Rouet-Leduc
Intervenant : Émilien Rousvoal

Atelier autour des Hommes de Charlotte Delbo

Responsable pédagogique : Sarah Pépin
Intervenante : Alice Benoit

Atelier : Contes de l’ombre à la lumière

Responsable pédagogique : Brigitte Bouderlique (français)
Intervenant : Arnaud Gagnoud

Atelier autour de l’Odyssée

Responsable pédagogique : Caroline Careno (lettres)
Intervenant : Émilien Rousvoal

Atelier autour des Fourberies de Scapin de Molière

Responsable pédagogique : Caroline Anglade (lettres) et Christiane Ennaime (documentaliste)
Intervenant : Émilien Rousvoal

Atelier autour du Moyen-Âge

Responsable pédagogique : Anaïs Belot
Intervenant : Arnaud Gagnoud

2018/2019

Atelier : Autour de la nouvelle La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée

Responsable pédagogique : Sophie Phemba-Badianga (Français)
Intervenante : Alice Benoit

Bilan de la responsable pédagogique : Les élèves étaient plutôt satisfaits de ce projet car ils sont arrivées à produire quelque chose (des scènes par écrits) à la fin et encore capables de les jouer devant une autre classe.

Bilan de l’intervenante : Je n’avais pas encore travaillé dans un collège aussi dur. J’appréhendais les séances car j’avais peur que ça dérape. Mais nous avons réussi à mettre en place une scène de 15 minutes, sans écarter aucun élève du projet. Et certains élèves sont venus à la fin de la dernière séance pour me dire merci et également pour s’excuser du comportement de certains élèves de leur classe. Cela m’a vraiment touché. Je suis heureuse d’avoir pu fournir cette énergie pour ces élèves-là.

Atelier : Du roman au théâtre : adaptation d »un texte non théâtral au théâtre

Responsable pédagogique : Lucie Poupinet (Français)
Intervenante : Ambre Viviani

Bilan de la responsable pédagogique : Des enseignants ont développé des débats autour des thèmes abordés en classe (Histoire, Mathématiques). Groupe classe qui s’entendait peu mais grande évolution au fil du projet.
Les élèves ont fait abstraction de leurs conflits pour agir ensemble. Les élèves qui refusaient de jouer ont fini par accepter ou à faire un autre rôle (régie son).
Très bonne relation avec l’intervenante, très à l’écoute tout au long du projet.

Bilan de l’intervenante : Un travail complet autour de la réflexion et la création où les élèves se sont retrouvés à la fois auteur et acteur. Pour la représentation, nous avons intégré des images projetées, de la vidéo et du son. Ces ajouts ont permis d’intégrer un élève trop timide au projet et de faire découvrir aussi un autre métier du spectacle vivant. Cet élève “régisseur” fut un élément moteur et de soutien pour ses camarades. Un esprit d’équipe d’entraide et de création
collectif c’est développé durant les heures d’intervention qui nous a permis de présenter un petit spectacle.
Les élèves sont sortis plus grands et plus forst de ces heures de théâtre. Pour beaucoup ce CDDC leur a appris le dépassement de soi.
Nous avons pu assister au spectacle de la Compagnie les Lucioles Quand j’aurais mille et ans qui les a émerveillé et donné envie de s’investir, pour la plupart, encore plus dans leur propre projet. Prise de conscience de l’impacte qu’une représentation peut avoir sur un public et comment un travail approfondi avec des comédiens impliqué peut faire rêver, transporter ailleurs.
Cela m’a permis de les transporter dans tous les univers possibles et inimaginables (un garçon qui porte une jupe, un noir qui est raciste envers les noirs… leur faire jouer une scène à la maison blanche etc) plus rien ne leur semblait impossible au fur et à mesure des heures discours très différents comparées à la première séance (comme souvent).

Atelier : Autour de l’Antiquité

Responsable pédagogique : Valéry Leclerc (documentaliste)
Intervenante : Fany Germond

Bilan de la responsable pédagogique : Ce projet a été très positif pour la classe qui y était engagée. Les difficultés ont été nombreuses pour les élèves au départ, tant pour l’écriture des scènes que pour les premiers exercices avec la comédienne Fany Germond. Grâce à l’aire précieuse de cette dernière, les premières réticences ont pu être surmontées et les objectifs prévus ont été atteints. Les élèves ont, dans leur grande majorité, été heureux d’avoir découvert l’univers du théâtre et d’avoir réussi à écrire et jouer leurs scènes.

Bilan de l’intervenante : Sur 12 heures d’intervention artistique au collège, nous avons eu le temps d’explorer la relation à l’autre, la dimension collective du théâtre, la mise en jeu et en espace… Les élèves ont écrit eux-mêmes les scènes qu’ils ont jouées. Ce qui leur a permis d’apporter beaucoup de modernité aux mythes étudiés. Du côté du jeu, nous avons voulu que chacun prenne part à l’aventure, que ce soit par l’interprétation d’un personnage à part entière ou par l’intégration d’un chœur. Les élèves ont parfois montré des réticences à être devant les autres, à s’investir dans un effort, mais nous avons aussi constaté beaucoup de plaisir. Le théâtre a aussi permis d’amener d’autres propositions artistiques spontanées de la part des élèves. Le bilan est très positif.

Atelier : Contes et arbre

Responsable pédagogique : Brigitte Bouderlique (français)
Intervenant : Arnaud Gagnoud

Bilan de la responsable pédagogique : En début d’année, certains élèves s’interrogeaient sur ce projet car l’univers du théâtre leur était étranger. Grâce à l’intervenant, à son écoute, son dynamisme, sa patience et sa rigueur, ils se sont tous impliqués dans ce projet commun. La réussite de ce dernier réside également dans la collaboration fructueuse entre l’enseignant et l’intervenant ; c’est pourquoi nous souhaitons vivement le reconduire.

Bilan de l’intervenant : Les élèves sont en train de se révéler à eux-mêmes, et savent déjà leurs textes par cœur, un mois avant le spectacle. Elles et ils ont envie de relever le défi.

2017/2018

Atelier : Molière et le malade imaginaire

Intervenant : Nicolas Chevrier
Responsable pédagogique : Mme Ennaime

Bilan de l’intervenant :
« L’atelier à Thourotte s’est déroulé du 31 janvier au 10 avril 2018, par séances de deux heures, puis de trois heures pour les deux dernières. Je suis intervenu auprès de la classe de 5eB du collège Clotaire Baujoin, avec Mme Robillard, leur professeure de français, et Mme Ennaïme, la documentaliste du collège. Il s’agissait de monter une présentation d’une vingtaine de minutes autour du « Malade imaginaire » de Molière, que les élèves présenteraient devant deux classes de 6e lors de la dernière séance.
Le texte était étudié en classe lors d’une séquence intitulée, « le réseau, la famille, les amis ». J’ai donc sélectionné plusieurs extraits de la pièce, en prenant soin de faire apparaître tous les personnages de la pièce au moins une fois, autour d’une question centrale : qui Angélique va-t-elle épouser ?, rejoignant par là la thématique générale du programme de français. Chaque personnage de la pièce (le père, la belle-mère, l’amoureux, la servante, l’oncle, la sœur, le fiancé, le père du fiancé, Angélique elle-même) ayant une idée arrêtée là-dessus, les élèves se sont eux-mêmes penchés sur la définition de la famille, et ont proposé ou bien leur propre définition du mot, ou bien une citation sur ce thème. Le premier exercice consistait pour les élèves à inventer une petite chorégraphie ou un dessin à partir de leurs citations.
Une citation (de Laëtitia Casta), nous a particulièrement inspirés : « la famille, c’est une grande table et tout le monde autour », nous avons imaginé un dispositif circulaire, plaçant le public autour d’une table près de laquelle se joueraient les scènes.
Au fil de séances, nous avons travaillé les scène, en créant des intermèdes via des citations des élèves, proférées, dansées ou dessinées. Les élèves ont immédiatement saisi le caractère comique de la pièce et s’en sont emparé avec beaucoup de plaisir : j’ai cherché à les accompagner au maximum dans cette voie, en accentuant le burlesque de la pièce, normalement à travers les forts caractères des personnages. Nous avons ainsi inventé une séquence muette, où Argan faisant un malaise, les autres personnages le mettent en position latérale de sécurité, ainsi que les élèves ont appris à le faire au collège, la table devenant alors une table d’opération chirurgicale.
La présentation a été un succès : les deux classes invitées ont apprécié le travail fourni par la classe. Chaque apprenti comédien s’est livré avec talent au jeu de l’interprétation et de la confrontation au regard extérieur, à la hauteur du travail fourni pendant les mois de préparation. Cette réussite doit beaucoup à l’engagement de la professeure, qui a fait inlassablement répéter les élèves en classe, rendant le texte toujours plus intelligible et subtil. Ainsi, même les élèves ayant des difficultés en classe ont pu, grâce à ce travail, s’épanouir sur scène. »

Atelier : Mythes en scène et en danse

Intervenante : Fany Germond
Enseignante : Émilie Foulon

Atelier : Du roman au théâtre : adaptation d »un texte non théâtral au théâtre

Intervenante : Ambre Viviani
Enseignante : Mme Poupinet

Atelier : Antigone

Intervenant : Gabriel Tamalet
Enseignante : Danielle Caudroy

Bilan de l’intervenant :
« Les enfants ont pu faire une présentation intégrale de la pièce devant un public; ils en ont également intégré les enjeux (historiques et psychologiques).
Lors du travail, j’ai pu présenter des extraits de scènes, monologues, que je jouais en parallèle, afin de leur montrer les possibilités d’apprentissage qu’ils avaient.
Du fait d’interventions ponctuelles et espacées, et parce que les enfants étaient très pris, le groupe a été difficile à mobiliser. Le rendu final cependant a fait montre d’un travail intéressant. »

Atelier : Du conte au théâtre

Intervenant : Arnaud Gagnoud
Enseignante : Brigitte Bouderlique

Atelier : À la rencontre du théâtre en 6ème

Intervenante : Flora Bourne-Chastel
Enseignante : Mme Vincent

Bilan de l’intervenante :
« Certains élèves se sont révélés au fur et à mesure des séances : les timidités du début se sont effacées avec l’apparition du personnage et la prise de confiance en soi, et la confiance dans le regard des autres. La difficulté avec cette classe était d’arriver à les canaliser, car certains ont beaucoup de difficultés à rester concentrés, surtout quand ce n’est pas à leur tour d’être sur scène. Mais leur motivation pour le projet a beaucoup aidé à le réaliser. Ils ont souvent donné leurs idées, et l’enseignante et moi-même les avons sollicités dans ce sens à plusieurs niveaux de la création (choix des intentions de jeu, invention d’une chorégraphie collective, choix des costumes et des accessoires). »

Atelier : Quand j’aurai mille et un ans au Familistère de Guise

Intervenante : Alice Benoit
Enseignante : Mme Brousseau-Jeanne

Bilan de l’intervenante :
« Le projet
Découverte de la pratique théâtrale, du training de l’acteur, répétitions et représentation des 5 premières scènes de Quand j’aurai mille et un ans de Nathalie Papin
Les objectifs
Faire découvrir l’univers théâtral à de jeunes adolescents, à travers Quand j’aurai mille et un ans qu’ils sont venus voir au Familistère de Guise, et où ils ont également présenté leur travail.
La présentation
Une représentation (25 minutes) devant 200 scolaires au familistère de Guise

Le relationnel avec les enseignants
Très bon. Leur professeur de français Mme Brousseau Jeanne est passionnée, pédagogue, très humaine, elle les a emmenés avec passion dans ce projet et ils étaient ravis de découvrir le monde du théâtre avec elle (et moi).
Mme Brousseau Jeanne s’est transformée en véritable assistante à la mise en scène pendant les répétitions et elle les faisait répéter et parler du contenu de la pièce en dehors de mes interventions.

Le relationnel avec les élèves
Très bon, une relation de confiance dès le début et ils étaient de plus en plus mobilisés au fur et à mesure des répétitions, essentiellement grâce au suivi exceptionnel de leur professeur entre chacune de mes interventions. D’autant qu’on les a fait travailler en classe entière, ce qui n’est pas évident à tenir sur de la pratique théâtrale. Les élèves étaient très fiers de ce qu’ils ont présenté à la fin au familistère. Très belle expérience pour eux.

Points positifs points négatifs
Il est important d’avoir une présentation à la fin des séances car plus l’échéance approche et plus je les sens motivés.
Importance aussi d’avoir des partenaires motivés au collège
Pas de point négatif.

Mon ressenti
Le groupe a été agréable à diriger, très motivé, force de proposition, et c’était un plaisir de travailler avec Mme Brousseau Jeanne. Je sens que je les ai vraiment fait progresser et aimer le théâtre et j’en suis fière. »

Atelier : Adaptation du texte « L’armée de ombres », de Kessel

Intervenant : Nicolas Chevrier
Enseignante : Julie Fouet

Bilan de l’enseignante :
« Les élèves ont apprécié d’apprendre dans un autre cadre que celui du cours « normal ». Ils ont pu mettre en application les leçons menées en début d’année (le contexte, le théâtre) et se sont appropriés les notions. Alors qu’ils s’étaient montrés sceptiques dans un premier temps, lors de la présentation du CDDC, ils se sont rapidement pris au jeu, retrouvant l’intervenant avec plaisir et s’investissant en dehors du temps scolaire. Ils ont également éprouvé une grande fierté lors de la présentation du spectacle qu’ils ont mené avec un grand sérieux et beaucoup de sensibilité.
Outre les compétences d’oral inhérentes au projet, ils ont tous maîtrisé des compétences citoyennes (D3 s’impliquer dans un projet, respecter la règle) et artistiques (D1.4) tout en incarnant certains aspects du D5 (représentation du monde). »

Bilan de l’intervenant :
« Les élèves ont été sensibles au travail et on fait preuve d’un esprit positif et déterminé, propice de la représentations.
Peut-être à l’avenir pourrait-on envisager une représentation l’après midi pour les autres classes.
Les élèves ont fait preuve d’initiative et on montré un réel esprit d’équipe et une belle maturité au fil des séances. »

2016/2017

Atelier : Molière et le Malade Imaginaire

Intervenant : Nicolas Chevrier
Enseignantes : Mme Ennaime et Mme Rosillard

Bilan de l’équipe pédagogique : Les élèves ont apprécié la représentation de la Compagnie des Lucioles. Quant au travail en atelier pour aboutir à une représentation devant deux classes de 6ème, ils ont été conquis. Tout correspondait à nos attentes et même souvent au delà.

Ce projet fut une réussite pour le groupe, cette « aventure » restera vraiment un beau moment de leur scolarité de 5ème. Chacun, même les plus en difficulté, les plus timides, les moins convaincus au début, ont été conquis. Nous avons trouvé en la Compagnie des Lucioles un grand professionnalisme, une bonté d’âme et une disponibilité pour chaque élève.

Bilan de l’intervenant : Les élèves ont participé de manière très active à la préparation de la présentation, en apportant costumes et accessoires, mais aussi en prenant un grand plaisir à jouer. Nous avons répété et présenté nos extraits dans une salle du collège pourvue d’un mur sur lequel il était possible d’écrire à la craie, ce qui nous a permis de dessiner notre décor, ainsi qu’un arbre généalogique présentant au public les différents personnages. Des élèves en blouse blanche de médecin venaient entre chaque scène lire sur de grandes fiches rappelant celles des hôpitaux le résumé de ce que nous ne présentions pas.
Sans surprise, la présentation fut donc un succès, largement mérité car les élèves et leur enseignante ont fourni un travail intense et régulier pour y parvenir.

Atelier : Avoir 10 ans en 2017

Interventante : Charlotte Baglan
Enseignante : Aline Doublein

Bilan de l’enseignante : La classe de 6D n’était pas vraiment un groupe-classe, ce projet a permis de resserrer les liens et de créer une dynamique dépassant les individualités. Chacun a fini par trouver sa place et a travaillé pour la réussite de tous. Le projet final a suscité l’intérêt des autres classes et les réactions positives ont permis de récompenser leur investissement.

Pour mener à bien le projet, nous avons dû travailler les méthodes d’apprentissage et de mémorisation ainsi que l’écoute des consignes, tous ces aspects ont été investis en classe et à la maison. Le projet, du travail d’écriture jusqu’à la représentation finale, a aussi permis aux élèves d’adopter une attitude critique face au travail tout en développant la bienveillance.

Ce projet a permis de renforcer la relation entre les élèves. Charlotte était très impliquée et toujours à l’écoute du groupe. L’investissement de ma collègue d’anglais pour la réussite du projet a aussi permis de lancer des activités en commun et de faire plus de liens entre nos deux matières. »

Bilan de l’intervenante : Lors de la dernière séance, les élèves comédiens ont présenté avec brio leur spectacle aux autres élèves de sixième de l’établissement, avec costumes et décors !!!! Le spectacle a été très bien reçu. Les élèves ont su se mobiliser sur les dernières séances !!! Ils ont réussi à être précis, à parler fort et s’amuser le jour de la représentation !

Atelier : Antigone, opposition et engagement

Intervenante : Ambre Viviani
Enseignante : Mme Poupinet

Bilan de l’enseignante : Ce projet a permis de constater une évolution spectaculaire chez certains élèves. Des élèves ont présenté le projet à l’oral de DNB. Toute l’équipe enseignante de la classe a aidé à la préparation du spectacle et a assisté à la représentation.

Les élèves ont tous progressé en terme de prise de confiance et d’implication dans un projet de groupe.

Ambre Viviani s’est rendue disponible pour préparer la présentation aux parents.

Intervenant : Nicolas Chevrier
Enseignante : Mme Dibon

Atelier : La négation de l’Homme dans l’univers concentrationnaire nazi

Interventante : Flora Bourne-Chastel
Enseignant : David Déray

Bilan de l’enseignant : Par rapport au projet initial, deux enseignants supplémentaires se sont engagés. Ainsi, presque la moitié de l’équipe pédagogique était engagé auprès des élèves dans ce projet. Les élèves ont apprécié le contact avec une professionnelle extérieure à l’établissement. Ils se sont impliqués dans les ateliers qui leur ont permis d’exprimer leurs connaissances à travers des compétences artistiques.

Retour des élèves : « C’était très intéressant ! La comédienne nous a beaucoup aidé pour la mise en scène des textes. Cela nous a apporté encore plus de connaissances sur la Seconde Guerre mondiale. Le travail en groupe nous a rapproché ce qui a créé une bonne ambiance de classe » (Océane, Noémie et Inzata).

« La plupart d’entre nous se sont bien investis, nous avons entrepris beaucoup de réalisations collectives. De plus, nous avons pu utiliser divers supports écrits, visuels et audios. Ce projet était intéressant parce que plusieurs matières étaient impliquées donc nous avons pu apprendre ce qu’il s’est passé dans les camps de concentration sur les plans historiques, scientifiques et artistiques. Pour finir, même si le travail était difficile, une très bonne entente régnait et Flora nous a initié aux techniques du théâtre et au comportement à adopter pour le tournage des vidéos, on devait tous être coordonnées » (Emine, Ykram et Seyma).

Atelier : Le Bourgeois gentilhomme, de Molière

Intervenante : Basile Yawanké
Enseignante : Mme Vannoye
Documentaliste : Mme Funten

Bilan de l’équipe pédagogique : Ce projet a été une réussite auprès des élèves et de l’enseignante, dans la mesure où il a été réellement intégré à la progression pédagogique mise en place par l’enseignante de lettres. Il a répondu aux nouveaux objectifs des nouveaux programmes mis en place dans le cadre de la Réforme : favoriser les apprentissages par la pratique et la réelle expression artistique. D’autre part, il a permis également de créer un évènement culturel dans l’établissement en soirée et de mettre en oeuvre un axe du projet d’établissement, la relation avec les parents d’élèves. Enfin, il faut remercier l’intervenant Basile Yawanké pour son extrême disponibilité et la grande proximité pédagogique dont il a fait preuve auprès des élèves.

Bilan de l’intervenant : L’encadrement de ce parcours par de professeurs, français et arts plastiques, a été d’une importance capitale, chacune jouant sa partition à fond : Aide à la mémorisation, à la compréhension du texte et à la réflexion sur les costumes du spectacle. Une excellente organisation s’est faite avec les professeurs pendant les temps de répétition. A chaque séance, chacune a travaillé avec un groupe pendant que l’intervenant prend en charge le reste du groupe sur le plateau pour la mise en scène. La bonne entente et cohésion entre les professeurs et l’intervenant ont été un atout de la réussite du parcours.

Atelier : Qui rira verra, de Nathalie Papin

Intervenante : Florient Jousse
Enseignante : Mme Bouderlique

Bilan de l’intervenant : Lors de la présentation, la principale du collège et son adjointe firent une visite surprise. Elle furent particulièrement enthousiastes devant le travail accompli par les élèves avec une mention particulière devant la rigueur et la précision de leurs mouvements. La professeure de français et la documentaliste ont émis le souhaite de poursuivre le travail l’année prochaine avec la Compagnie des Lucioles.

Intervenante : Flora Bourne Chastel
Enseignante : Mme Pontier

Atelier : L’influence de la commedia dell’arte sur le théâtre de Molière

Intervenante : Alice Benoit
Enseignante : Mme Brousseau-Jeanne

Bilan de l’enseignante : Un projet très positif. De très bons retours des élèves par rapport à la sortie culturelle (spectacle Quand j’aurai mille et un ans). À l’heure de la rédaction de ce bilan le spectacle des élèves n’a pas encore eu lieu mais leur investissement est tel que le bilan ne peut être que positif !!!

Un projet riche et très porteur pour les élèves de la classe. Une très belle coopération avec Alice Benoit.

Les retours des élèves :

Louise : «Mon personnage préféré était Mili car j’appréciais son humour ; Le rôle de Cendi était très bien joué (bravo à Alice Benoit !), petite fille de 11 ans qui veut profiter de la vie ; (…) La pièce était drôle, belle, futuriste, très bien jouée, vivante »
Tenzin : « on avait vraiment l’impression d’être dans un laboratoire, notamment grâce à la bande sonore »
Emeline : « Pendant tout le spectacle, j’ai eu vraiment l’impression d’être sous l’océan »
Erin :  « Mili et Cendi, une grande aventure. Deux personnages qui sont opposés et se contredisent tout le temps. Mais ils se rapprochent de plus en plus et tombent amoureux. (…) J’ai aimé la pièce, et même si elle est un peu bizarre, j’ai tout compris. Plus c’est bizarre, plus ça change et plus j’aime »
Janathane : « super spectacle avec de bons danseurs ! »
Mylène : « c’était émouvant et la fin était triste : pourquoi Mili ne remonte-t-il pas sur terre avec Cendi ? »
Jihad : « j’ai beaucoup aimé cette pièce car elle était drôle et émouvante (…) Cendi retrouvée noyée dans une ‘bulle du futur’ ne veut pas oublier ses petits défis : manger de la glace à la pistache, voir la tête étonnée des garçons lorsqu’on les pousse dans l’eau… Mili va tomber amoureux d’elle. Cendi va repartir et revenir dans un an (les jours risquent de passer moins vite pour Mili amoureux qui n’a habituellement pas de notion du temps comme les humains) (…) Bravo à Alice Benoit, à Makiko, à Basil, à Jérôe et à toute votre équipe. Merci à Nathalie Papin. Mais par-dessus-tout merci à Alice Benoit pour nous accompagner tout au long de notre aventure !!! »
Sarah : « j’ai trouvé qu’à quelques moments, cet univers était oppressant ; comme dans « qui rira verra, il y a une idée de bulle, d’un endroit fermé d’où on ne peut pas sortir. Ard ne peut pas rire et ce sont les enfants qui lui apprennent ; Mili n’a pas de notion du temps et c’est Cendi qui lui apprend  (…) j’étais très contente de savoir que Nathalie Papin était dans la salle mais malheureusement nous n’avons pas eu le temps d’échanger ni avec elle, ni avec les comédiens »
Laurie : « j’ai adoré la scénographie et les effets spéciaux qui donnait l’impression que les comédiens étaient vraiment profond sous l’eau ; on avait l’impression qu’ils nageaient vraiment avec les effets d’ombres chinoise derrière la toile »
Léane : « dans cette pièce, j’ai beaucoup aimé les décors très beaux, les méduses de toutes les couleurs, les jeux de lumière, les effets sonores. Mili, le garçon robot dansait très bien, les comédiens jouaient très bien, mais je ne suis pas arrivée à suivre le fil de l’histoire »
Soazic : « les méduses avaient un rôle important dans la pièce »
Cylia : « j’ai aimé le spectacle car il était futuriste et drôle. Cela parlait d’amour robotique /humain »
Laure : « je n’aimais pas quand Cendi disait tous les noms, c’était un peu long et ennuyeux. La vieille dame est drôle, bizarre, mystérieuse. Elle représente beaucoup pour Millie, elle est toute sa famille »
Lisa : « j’ai bien aimé le spectacle, c’était dans l’imaginaire, dans un autre monde même si au début on a du mal à comprendre »
Florian : « Milli et Cendy étaient totalement différents au début mais ensuite, ils ont presque les mêmes idées »
Enzo : « j’ai bien aimé la pièce même si je n’ai pas trop compris le rôle des méduses »
Léona : « au début la vieille dame m’a fait peur car elle gémissait (…) Les méduses étaient là pour montrer qu’il y a un renouveau sous l’océan : chaque fois qu’une méduse meurt, elle redevient bébé. L’immortalité… »

Nos questions : « si Millie est vraiment un robot, pourquoi peut-il aller dans l’eau sans faire griller ses fusibles ? »  (Emeline)
« pourquoi Cendi énumère t- elle plusieurs fois le nom des personnages et leur âge ? » (Janathane)
« pourquoi la vieille dame très mystérieuse crie-t-elle ? » (Léane)
« pourquoi parfois Mili a -t-elle une autre voix (voix enregistrée) ? «  (Jihad)

Retours des élèves de 5èmes 1 du collège de Nanteuil le Haudouin sur le projet théâtre en partenariat avec la compagnie des Lucioles
Professeur : Mme Brousseau-Jeanne
Intervenante : Alice Benoit

Cylia : « Le projet théâtre aide à développer l’esprit d’équipe.(…) On a pu faire ce projet dans plusieurs matières (…)L’échange avec l’intervenante est amusant. Il fallait de la motivation pour apprendre les textes, déplacements et apprendre à être coordonnés »
Tenzin : « Alice Benoit nous donne des conseils. Au début, je n’avais pas envie de faire le spectacle mais après j’ai trouvé ça drôle et j’ai joué le rôle du Docteur Balanzone même si je suis timide »
Emeline : « nous devons travailler en groupe ce qui nous aide à trouver de nombreuses idées pour la pièce (…) Au fur et à mesure que le spectacle arrive, certains d’entre nous stressent et ne font que répéter durant les heures libres »
Florian : « ça m’a apporté de la confiance en moi ; j’adore le projet et tout ce qu’on a fait (…) j’aime bien l’esprit de groupe dans la classe. Il faut beaucoup d’entraînement mais le jour du spectacle, ça va être bien, je pense ».
Erin : « Ce projet nous a permis d’échanger avec les camarades, Alice Benoit, les professeurs ; mme Brousseau-Jeanne nous a motivés. On a tous su notre texte au bon moment et on rapporte nous même les accessoires »
Louise : « je dois avouer que quand Mme Brousseau-Jeanne nous a annoncé que nous allions faire du théâtre, je n’avais vraiment pas envie… Mais au fur et à mesure de l’apprentissage de la pièce, j’ai commencé à beaucoup aimer et me mettre dans la peau des personnages (…)Dans ce projet interdisciplinaire, on peut remercier Mme Pétré pour les masques, Alice Benoit pour la mise en scène, Mme Brousseau-Jeanne pour la pièce, Mme Sandjak pour les scènes en italien et bien-sûr tous les élèves pour la motivation ! »
Jihad : « Quand je faisais du théâtre l’année dernière, on me disait ‘parle plus fort’ etc.. Cette année, on ne m’a rien dit ! j’ai fait des progrès et j’en suis heureuse ! Le prologue et la présentation de chaque scène ont été écrits par nous -mêmes, les 5èmes 1 (…) Il y a un esprit de troupe. Si un élève n’est pas présent, la pièce est gâchée. On a besoin les uns des autres. Il faut aussi être autonome (travailler notre rôle). »
Mylène : « dans ce projet, on développe notre créativité ; entre nous il y a un esprit de troupe »
Léane : « quand certains élèves répètent avec le professeur et l’intervenante, au CDI nous avons pris des initiatives de rajouter des petites choses dans nos scènes, dans les déplacements, nous avons fait l’affiche du spectacle »
Laure : « j’aime bien ce projet, il nous a rapprochés ; la sortie m’a plu ; la comédienne est super et nous donne de bons conseils ; les professeurs nous aident beaucoup »
Nicolas : « je pense que ce projet éducatif est excellent car on a pu apporter notre pierre à l’édifice : changer, réadapter, ajouter notre touche personnelle aux scènes (…) et on commence à s’imprégner de plus en plus de notre personnage »
William : « je trouve que l’idée de pouvoir proposer de nouvelles choses est géniale car on peut tous rajouter notre petite touche personnelle, la pièce évolue avec les idées de la classe »
Janathane : « super projet car on ne s’ennuie jamais ; en plus on apprend plein de choses »
Sarah : « j’ai bien aimé ce projet car c’était notre pièce, elle était unique (…) J’ai bien aimé retrouver Alice Benoit pour refaire une année avec elle car l’année dernière, le spectacle « qui rira verra » était vraiment top ! »
Laurie : « chaque personne se donne à 1OOpour 100 pour que la pièce soit réussie. Au fur et à mesure on prend confiance en soi (…) Chaque élève est motivé et s’ouvre de plus en plus »
Lisa « on peut mieux se concentrer en classe car on a le théâtre pour se défouler, se « lâcher » (…) Mme Brousseau-Jeanne introduit toujours un peu de théâtre dans le cours, nous aide à travailler, à nous rebooster, à nous dépasser »
Soazic : « je trouve ça bien qu’il y ait une bande-son, ça fait plus professionnel (…) j’ai peur que le public ne comprenne pas les scènes en italien»
Léona : «le projet théâtre est super, j’adore ! La troupe classe est motivée(…) pour le mélange des langues, je trouve ça bien mais j’ai peur que le public ne comprenne pas »
Noëmie : « avoir une comédienne professionnelle nous a permis de devenir des vrais comédiens ; nous nous sommes inspirés de la commedia dell’arte, de tous les personnages ce qui est de mon point de vue super ; on s’exprime chacun différemment pour chacun des rôles, jeunes filles, vieux grincheux etc. … »

Intervenante : Nicolas Chevrier
Enseignants : Monsieur Couvrand et Madame Fouet

Atelier : Antigone

Intervenante : Charlotte Baglan
Enseignante : Madame Sa Dias

Bilan de l’intervenante : J’ai eu l’occasion d’intervenir auprès d’un groupe de 26 élèves de troisième, ce groupe a été très enthousiaste et volontaire, un vrai plaisir !
Les élèves ont été stressés avec la présentation (filmée par leur prof), qui s’est très bien passée. Ils ont joué à fond (en costume et en musique) devant leurs camarades du collège.

Intervenant : Basile Yawanké
Enseignante : Charlotte Mégret

Intervenant : Christophe Brocheret
Enseignante : Mme Sobolewski

33 rue de Paris
60200 Compiègne

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