Jeanne – presse

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La presse en parle

2024

« Spectacle très poétique et émouvant sur la quête du retour à soi-même. »
Elsa

« Un très beau spectacle, poétique, sensible, avec une mise en scène variée, rythmée, fouillée et des choix audacieux, pleinement assumés. Les comédiens sont excellents et l’ensemble rend grâce à la beauté d’un texte bouleversant, qui ne laisse personne indifférent. Pour ceux qui aiment un théâtre sensible, exigeant et original, puissant et poétique. »
Guillaume

« Je suis impressionné par ce spectacle. Comédiens généreux ; l’univers poétique et en même temps réaliste. Je me suis bien plongé dans l’histoire et c’était un vrai régal. Je recommande vivement. »
Bokai

« Jeanne n’est pas seulement un spectacle sur la recherche de la liberté, mais aussi une invitation au voyage. Ce spectacle est une respiration, un moment de pause dans le rythme acharné de notre quotidien. »
Janelle

« Une pièce qui plonge le spectateur entre réalité et spiritualité.  »
Charlène

« Je m’attendais à un sujet plutôt sombre et déprimant, mais pas du tout. La pièce et surtout le jeu des acteurs dégagent une énergie contagieuse. C’est une invitation au décrochage, au pas de côté, à la respiration vitale pour mieux habiter ce quotidien fait trop souvent de routines et de relations vidées de leur substance. »
Colette

« Une quête de soi interprétée et mise en scène avec poésie et délicatesse… un moment de grâce ! »
Flora

« Dès le début, ce spectacle interroge le spectateur. Nous entrons dans la tempête et suivons avec désir et angoisse les forces obscures qui soudain l’animent. Deux courants s’opposent, celui du chemin tout tracé, et celui de l’inconnu, invisible et flou, où Jeanne décide de plonger. Les acteurs, d’une grande précision, nous délivrent avec force des corps qui souffrent ou s’abandonnent aux virages obscurs, des mots, ceux de Yann Quéffelec, qui vont chercher au-delà des consciences, la libération du détachement. »
Anne

« Une mise en scène dynamique pour un sujet difficile mais très réel, des comédiens engagés, une Jeanne époustouflante… un beau moment de théâtre, je recommande les yeux fermés. »
Sylvain

« Une pièce intelligente qui met en avant avec finesse et poésie les questionnements intimes sur l’adéquation avec des trajectoires de vie attendues. La mise en scène inventive rythme l’évolution du personnage principal dont on suit l’introspection. Et les rôles secondaires sont portés par d’excellents comédiens qui apportent émotions et légèreté au récit. »
Élise

« Une réussite. À travers une mise en scène onirique, le parcours émouvant d’une femme en fuite ou plutôt en quête de sens.  »
Pierre

« Très beau spectacle dont le texte déploie un univers envoûtant, servi par une mise en scène inventive et des comédiens engagés et pleins de talent. »
Guy

« Jeanne donne la parole aux femmes et à leurs émancipations dans un monde dans lequel celles-ci peuvent être encore, aujourd’hui, invisibilisées. Et ça fait du bien ! Alors n’hésitez pas ! »
Camille

« Très beau texte, scénographie étonnante. Mélange des genres. De l’inquiétant. De la fantaisie. Le suspense est là, au rendez-vous. Plongée intime et nécessaire, à voir ! Spectacle original, je le conseille ! »
Sabine

« La pièce d’Y. Allegret nous invite à nous questionner, comme Jeanne, sur le sens que nous donnons à notre vie. Longues interrogations, doutes… le texte est servi avec brio par d’excellents acteurs. L’actrice qui interprète le rôle de Jeanne a une incroyable présence. Le texte prend lui aussi un relief tout particulier grâce à une belle mise en scène, très poétique voire onirique. Sans contrainte, cette mise en scène nous propose un parcours ouvert à l’interprétation. Les éléments du décor, le pont de bois que Jeanne emprunte sans savoir où celui-ci la conduira, les voilages diaphanes qui marquent la limite entre sa vie d’avant et sa quête actuelle, les jeux de lumières, le recours à de courtes vidéos permettent de jouer avec les codes spatiaux et temporels de façon très ingénieuse. Comme dans les contes philosophiques, le parcours de Jeanne est fait de rencontres. Bref, une belle alchimie entre le texte et la mise en scène. Autant de bonnes raisons de suivre Jeanne dans son parcours. »
Philippe

« Un spectacle qui peut donc parler aux plus jeunes comme aux plus âgés. Il y a beaucoup de rythme, et les scènes sont à la fois drôles, mélancoliques, et angoissantes à la fois. Mais surtout claires, efficaces tout en donnant la possibilité de rêver, de s’évader, de s’interroger, d’être abasourdi : notamment face au jeu de deux actrices et de deux acteurs qui ont encore su préserver leurs âmes d’enfants, et surtout, le plaisir de jouer. Ils font preuve de beaucoup de justesse, de sensibilité, et de technicité dans le langage, et dans la manière qu’ils ont de transmettre des mots.  »
Grégoire

« Très beau spectacle d’une femme qui se cherche, d’abord aveugle à elle-même, elle rencontre différentes personnes qui lui donnent accès à sa nature, à la nature qui agit en elle. Le spectacle est sensible, plein de poésie, avec des personnages bien trempés, Lou Reed, le vieil homme, et pleins d’humanité. Le mari, extrêmement touchant et la sensibilité à fleur de peau de Jeanne, nous font traverser des tranches de vie qui peuvent faire écho avec nos propres vies. Je recommande ! »
Anne

« Je conseille vivement cette pièce avec des acteurs formidables, une installation sonore et visuelle de qualité, qui nous transporte côté émotions et pose des questions ! »
Myriam

Dans Jeanne de Yan Allégret, une femme disparaît. Le metteur en scène Jérôme Wacquiez s’empare de son évaporation et des questionnements qu’elle suscite.

Quarante ans, mariée à un homme qu’elle aime et qui l’aime, avec deux enfants qu’elle chérit et un travail, Jeanne a réussi sa vie si on la regarde selon les critères dominants que sont la famille, l’argent, la position sociale. Et pourtant, elle disparaît. Inspiré par le phénomène japonais des « disparus volontaires », l’auteur Yan Allégret fait de cette femme l’incarnation des questionnements concernant la place de la femme au XXIème siècle. « La pièce Jeanne nous délivre les tourments intérieurs d’une femme qui souhaite être ce qu’elle est et non comme la société souhaite qu’elle soit », analyse Jérôme Wacquiez, directeur de la Compagnie des Lucioles, qui décide de la mettre en scène. La métamorphose de la protagoniste principale, au gré de rencontres étranges qui jalonnent sa quête de sens à travers la ville, se fait entre jeu et vidéo, dans une poétique du trouble.

Anaïs Heluin

Jeanne à quitté son mari et ses enfants. Elle se retrouve dans un hôtel, puis dans la ville elle même où elle erre comme plongée dans un monde parallèle. Son mari a du mal à vivre cette situation. Malgré cette étrange séparation, leur amour résiste. L’ambiance surréaliste de cette pièce, pleine de poésie et peuplée de rêves, nous transporte dans un monde irréel dans lequel on se laisse volontiers conduire.

Le metteur en scène, Jérôme Wacquiez, et les comédiens, Alice Benoît, Michel Chiron, Makiko Kawai et Radoslav Majerik, ont su merveilleusement transposer le côté féerique imaginé par l’auteur, Yan Allegret.

Au festival d’Avignon off 2024, du 2 au 21 juillet à 20h40. Relâches les 8 et 15 juillet.

Au 11. Avignon,  11 Bd Raspail, 84000 Avignon.

Léa Berroche, Arts Culture Évasion

Le sujet de la pièce apparaît comme mélancolique mais le jeu scénique l’aborde avec poésie et finesse. C’est l’histoire de Jeanne , elle décide de partir de chez elle, de ne pas aller travailler , de ne plus voir mari et enfants car elle a besoin de se retrouver seule, sans explication raisonnée , sans prévoir ce geste qui déchirera l’existence d’Eloi , son mari.

Il n’y a rien qui va mal entre eux , pas de disputes , pas de violences ou de trahisons , ils sont très amoureux et complices.

Jeanne ne veut pas le blesser mais elle doit partir , ne plus le voir , sans savoir combien de temps cela va durer , sans savoir où cela va la mener.

Elle nous répète qu’elle est à bout de forces mais qu’une force inconnue , puissante et nouvelle la pousse à s’exiler loin des siens et de son quotidien. Eloi lui répondra lors d’un de leurs échanges téléphoniques qu’il faut qu’elle écoute les voix qui s’adresseront à elle.

L’une de ses voix apparaît à travers le personnage de Reed , femme fantasque et haute en couleurs , elle adore chanter et elle “adore la respiration” de Jeanne.

On a l’impression qu’elle incarne la joie de vivre que Jeanne n’a plus.

 

Le second personnage est “le vieil homme aux étourneaux” et son arrivée dans la pièce nous emmène encore plus profondément dans la psyché de Jeanne.

Reed et lui sont-ils une personnification des questionnements intérieurs de Jeanne ou sont-ils simplement des rencontres fortuites alors qu’elle s’égare dans la ville et dans la chambre d’hôtel où elle a décidé de se réfugier ?

Il y a un côté Lynchien dans l’attitude scénique de Reed et du vieil homme, la scénographie est impressionnante et appuie cette impression. Le décor est superbe et aide à composer l’évolution de la pièce. Le marais nous transporte dans un autre décor que la chambre d’hôtel du début et il appuie le caractère urgent et vital de la fuite de Jeanne.

En somme , il faut aller voir cette pièce qui parle à la part sombre et fuyante de notre humanité , celle qu’on décide de ne pas écouter parce qu’on a peur du courage et de la vérité.

Iman Srheir, What the off ?!

«Très beau spectacle proche pour moi d’un Maeterlinck, scénographie magnifique, proche aussi d’un Nô mystérieux. Un théâtre symboliste que l’on voit rarement. »

Dominique Paquet, 1ère vice présidente des EAT (écrivains et écrivaines associés du théâtre)

« Une femme a disparu. A l’issue d’une salve de messages téléphoniques angoissés de la part de son
conjoint, on la découvre là, dans cette chambre d’hôtel où elle s’est réfugiée. Est-elle maltraitée ? Non.
Est-elle menacée ? Non plus. Elle est juste lasse, elle ressent comme une envie d’être ailleurs, quitte à
laisser tomber enfants et mari. Provisoirement ou définitivement ? On ne le saura pas.

C’est autour de cette mince intrigue que Yan Allegret a bâti « Jeanne », sa pièce, mise en scène et en
espace par Jérôme Wacquiez. Emporté par un générique palpitant servi par une musique digne des
meilleurs polars, le spectateur fait bientôt connaissance de Jeanne, en proie à un doute absolu, saisie
par l’impérieuse nécessité d’un ailleurs loin de son foyer. « Il y a en moi quelque chose qui ne peut plus
», dit-elle ainsi à Eloi, son mari lors d’un de leurs échanges téléphoniques. Même lorsque la rencontre
avec ce dernier est envisagée, Jeanne fuit au dernier moment, et si la souffrance est du côté d’Eloi, qui
tente d’expliquer l’inexplicable aux enfants, Jeanne n’est pas sereine pour autant.
C’est comme un long cheminement qu’elle entreprend ainsi tout au long de la pièce, sûrement à la
recherche d’un sens à retrouver, d’une nouvelle direction à donner à sa vie. Dans un ingénieux
dispositif scénographique, les deux époux se frôlent presque sans jamais se voir, communiquant
uniquement au téléphone. Si Eloi se voit attribuer un espace plutôt neutre sur le plateau, représentant
la quotidienneté, Jeanne chemine sur un ponton typique à l’architecture japonaise. Mais elle ne sera
bientôt plus seule. Un étrange personnage tout vêtu de blanc (un ange gardien du nom de Lou Reed)
l’accompagnera bientôt. Et, la suivant de loin en loin, un autre personnage, également tout de blanc
vêtu, l’aide à cheminer dans sa quête.

De palpitante « Jeanne » devient poétique, et l’inspiration japonisante du metteur en scène y est
sûrement pour beaucoup. Jouant sur les projections, et un décor multiforme dont tous les recoins sont
exploités, « Jeanne » emporte le spectateur dans une douce rêverie très agréable. Certes, le spectacle
n’est pas sans défauts ; on a envie de dire à Jeanne d’adoucir un peu sa voix et à Lou Reed de chanter
un peu plus juste. On en veut aussi parfois au metteur en scène de nous perdre un peu.

Mais force est de l’admettre, plusieurs jours après la représentation, on garde en mémoire des images
de ce spectacle qui développe une belle ambition, celle d’associer des talents, comédiens, musicien,
vidéaste, scénographe et metteur en scène pour donner de l’ampleur et aider à comprendre un texte.
N’est ce pas là la vocation du spectacle vivant, et du théâtre en particulier ? »

Eric Dotter – Sortiz.com

 

https://sceneweb.fr/jerome-wacquiez-met-en-scene-jeanne-de-yan-allegret/

https://www.offi.fr/theatre/theatre-de-belleville-3230/jeanne-93080.html

«Notre sélection féministe (non exhaustive) de spectacles :
Jeanne – Compagnie des Lucioles – Le 11»

Le Planning Familial 84