Projet : Dire toutes les nuances de l’amour et évoquer la famille et les liens familiaux.

Intervenant : Guillaume Da Costa

Responsable pédagogique : Muriel Dutriaux

Projet : 1 atelier et 2 ateliers de préparation au spectacle « Mon grand-père ce robot » et « Jeanne ».

Intervenants : Camille Richard et Jérôme Wacquiez

Responsable pédagogique : Simone Boddaert

Projet : Home Movie

Intervenant : Emilien Rousvoal

Responsable pédagogique : Muriel Dutriaux

Bilan de l’intervenant : Emilien Rousvoal 

Mme Dutriaux, professeure de français du collège de Nesle, a souhaité renouveler la collaboration avec la compagnie des Lucioles autour d’un projet de théâtre. Cette année je suis intervenu auprès de sa classe de troisièmes pour aborder, au travers du texte Home Movie de Suzanne Joubert, les thématiques de la tolérance et de la discrimination.

Toujours engagée à partager les domaines culturelles avec les élèves, Mme Dutriaux m’a accueilli avec beaucoup d’idées et d’envies sur ce projet. Nous avons donc commencé par une discussion et des lectures du texte, puis les élèves ont participé à des improvisations autour de plusieurs extraits. La suite de ce travail a mené les élèves à écrire des scénettes, inspirées de l’œuvre et de situations quotidiennes familières où la discrimination s’empare petit à petit de la langue. 

Bien que la classe manquait de motivation sur les premières heures d’intervention, par l’appréhension du plateau, de l’apprentissage d’un texte et du regard des autres, les élèves ont su trouver divers points d’intérêt, dans le lâcher-prise notamment. Au fur et à mesure du projet, l’écriture et le jeu s’affinait, les envies de costumes et de décors émergeaient doucement. 

Le manque de cohésion et de confiance, assez répandus parmi les élèves, nous ont faire revoir l’exigence des scènes pour se concentrer davantage sur l’esprit de classe et d’équipe. Trois grandes scènes ont alors vu le jour, réunissant un grand nombre d’élèves, davantage solidaires dans ce cadre. 

Une présentation d’une vingtaine de minutes a eu lieu devant des parents et une classe de quatrièmes. Il s’en ait suivi un bord-plateau autour de la tolérance, échangeant entre élèves et adultes sur la nécessité d’ouvrir son regard sur le monde et ceux qui nous entourent. Tous sont ressortis satisfaits de la prestation, sensibilisés davantage à ces thématiques qui doivent continuer de résonner par le biais du théâtre, comme une porte vers la discussion et l’acceptation.

Projet musical

Intervenante : Adèle Csech

Responsables pédagogiques : Marie Dubois

Atelier sur le thème de Home movie

Intervenant : Jérôme Wacquiez

Responsables pédagogiques : Simone Boddaert

Atelier sur le thème de Capital risque

Intervenant : Eugénie Bernachon

Responsables pédagogiques : Simone Boddaert

Atelier théâtral autour de Quand j’aurai mille et un ans de Nathalie Papin

Responsable pédagogique : Muriel Dutriaux (français)
Intervenant : Jérôme Wacquiez

Atelier autour du conte initiatique : adaptation d’un conte au théâtre

Responsables pédagogiques : Natacha Passera (français) et Simone Boddaert (documentaliste)
Intervenante : Eugénie Bernachon et Agathe Vandame

Atelier théâtral autour de Quand j’aurai mille et un ans de Nathalie Papin

Responsable pédagogique : Muriel Dutriaux (français)
Intervenant : Basile Yawanké

Bilan de l’intervenant : Pendant les six séances, les élèves ont pu travailler et expérimenter la prise de paroles devant le groupe, le travail en équipe, la cohésion de groupe, l’occupation spatiale, la mémorisation, le chœur, le rythme, l’articulation, l’écoute et la chorégraphie. La présence remarquable de Madame Dutriaux aux séances, permet de ramener de l’ordre à chaque fois qu’il en faut. Elle a constitué également un véritable atout dans l’apprentissage des textes par les élèves. Ce qui à aider à avancer.

Atelier autour du conte initiatique : adaptation d’un conte au théâtre

Responsables pédagogiques : Natacha Passera (français) et Simone Boddaert (documentaliste)
Intervenante : Eugénie Bernachon

Bilan intervenante : Il était ambitieux en si peu d’ateliers d’aborder une œuvre, d’autant que les enfants n’avaient jamais fait de théâtre auparavant. Je suis très vite partie du principe que s’il ne fallait parler de l’œuvre que cinq minutes, ce n’était pas grave, que le plus important était d’essayer de leur donner des outils et des ouvertures de réflexions qui servent certes au théâtre mais aussi dans leurs vies. D’essayer de leur laisser une vraie trace, une vraie chose utile à la vie, puisque c’est ce qui, je trouve, manque dans le système éducatif français. En tout cas m’a manqué, et a manqué à beaucoup de gens que je connais. Je ne développe pas ici mon avis là dessus car il s’agit d’un compte rendu d’atelier et non d’une thèse, mais j’ai l’impression d’avoir réussi sur ce point, à ma petite échelle en tout cas. On a quand même réussi à aborder l’œuvre mais très brièvement, simplement parce qu’il fallait une présentation finale et qu’on s’est servi du texte comme support. Vu le peu de temps, la professeure a enregistré pour moi les voix des enfants en train de lire des extraits de la pièce, et je trouve ça bien que l’atelier soit venu se prolonger dans leurs cours. Je crois aussi que ça a donné son importance à l’œuvre car selon ce qui m’a été dit, tout a été enregistré d’une traite alors qu’ils étaient tous dans la salle, et les enregistrements sont vraiment biens !

Atelier autour de Qui rira verra de Nathalie Papin

Intervenante : Flora Bourne-Chastel
Responsable pédagogique : Muriel Dutriaux

Dans le cadre du dispositif « Chemins artistiques » de la Haute-Somme

Atelier autour de Quand j’aurai mille et un ans de Nathalie Papin

Intervenante : Alice Benoit
Responsable pédagogique : Aurélie Dufrêne

Atelier de Qui rira verra de Nathalie Papin

Intervenant : Florient Jousse
Responsable pédagogique : Mme Guerniou

Bilan de l’intervenant : Il y a eu deux présentations du spectacle devant deux classes à chaque fois. Il y avait deux classes de 6ème pour la première, où les élèves ont manqué de sérieux. Après un petit débriefing intermédiaire où je leur ai rappelé l’importance de la rigueur même dans l’amusement, ils ont joué devant des 5ème.
Les professeurs spectateurs furent agréablement surpris de ce qui avait été réalisé avec les élèves en 12h d’intervention. Mme Guerniou de son côté fut très satisfaite

 Mme Guerniou, professeur de français était à la tête de cette classe de sixième. Nous avons traité Qui rira verra sur un montage « cousu main » en quatre parties:
1) Le Ridicule
Une moitié de classe fait des marches dans l’espace de façon neutre puis par un signal, tous les participants proposent leur définition physique du ridicule. 4 Ard entrent et se répartissent des phrases de la première scène de Nathalie Papin.
2) La Quaternité
Quatre équipes de quatre individus se situent dans chacun des coins du plateau. Tous marchent en angles droits à différentes allures. J’avais consulté la classe pour savoir si certains élèves pratiquaient un instrument. Je souhaitais un fond sonore sur cette scène-là. Un élève jouait du trombone. Il fut recruté pour rythmer cette scène. Les élèves de chaque groupe reprenaient chacun un bloc de quatre répliques de la scène V.
3) Ard retrouve la liberté
Quatre enfants ont ligoté quatre Ard:
« Allez on va tenter de leur redonner de la joie ».
Les Ard: »Non, impossible »
Les enfants: « Ah oui? »
Ils tentent des chatouilles. Pas de réactions. Ils minent des animaux. Pas de réactions. Finalement, un enfant prend les lunettes d’un Ard et l’imite devant lui. L’Ard dit: « Mais mais c’est ma grimace! ». Il rit. Le rire se répand comme une contagion. Les enfants les détachent et dansent autour d’eux. Liesse finale! Il y eut deux présentations de ce « spectacle » devant deux classes à chaque fois. Il y avait deux classes de 6ème pour la première où les enfants ont manqué de sérieux. Après un petit débriefing intermédiaire où je leur ai rappelé l’importance de la rigueur même dans l’amusement, ils ont joué devant des 5ème spécialisées pour la seconde.
Les professeurs spectateurs furent surpris agréablement  de ce qui avait été réalisé avec les élèves en 12h d’intervention.